Le chef-lieu du Woleu-Ntem, qui vibrait encore hier sous les feux de la rampe grâce au concert époustouflant de la star internationale Fally Ipupa, se retrouve aujourd'hui plongé dans une obscurité inquiétante. À peine 24 heures après l’événement tant attendu, Oyem renoue avec un problème qui hante ses habitants : les coupures d’électricité interminables.
Les habitants, encore émerveillés par la lumière et l’effervescence du spectacle, sont brutalement ramenés à une réalité sombre et pesante. Depuis ce matin, plusieurs quartiers sont privés d’électricité, certains pour des durées qui s’annoncent déjà insupportables. Selon des témoignages recueillis, ces coupures peuvent s’étendre sur trois, voire sept jours, sans préavis ni explication convaincante.
Dans les marchés, les commerces et les foyers, la colère monte. « Hier, Oyem était sous les projecteurs grâce à Fally, mais aujourd’hui, nous sommes dans le noir total ! Où est la logique ? », s’indigne un habitant du quartier Nkomayat. La situation n’est pas seulement irritante ; elle paralyse les activités économiques et met à mal les conditions de vie des citoyens.
Les petits commerçants, dépendants de la conservation réfrigérée, subissent des pertes considérables. Les étudiants peinent à réviser leurs cours, et les hôpitaux doivent encore une fois recourir à des groupes électrogènes coûteux et peu fiables.
La Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) est une fois de plus dans la ligne de mire. Plusieurs hypothèses circulent pour expliquer ces coupures répétées : manque de carburant pour alimenter les groupes électrogènes, obsolescence des infrastructures électriques, ou encore mauvaise gestion interne. Mais aucune déclaration officielle n’est venue apaiser les esprits.
face à la grogne populaire, les autorités locales restent étonnamment silencieuses. si les leaders associatifs s'étaient félicités de l’organisation sans faille du concert de fally ipupa, leur absence de réactions face à cette crise électrique est perçue comme un affront par la population.
Pour beaucoup, le contraste est saisissant : des moyens colossaux déployés pour une soirée de fête, mais un manque criant d’investissements pour résoudre un problème structurel qui mine le quotidien des Oyemois depuis des années.
La population réclame des mesures immédiates et des réponses claires. Combien de temps encore Oyem devra-t-elle supporter ces coupures d’électricité à répétition ? La SEEG et les autorités locales sont attendues au tournant pour éclairer au sens propre comme au figuré une population à bout de patience.
Pour l’instant, une seule certitude demeure : après la lumière des projecteurs, l’ombre d’Oyem rappelle tristement que le chemin vers un développement durable reste encore long et sinueux.
« Nous payons nos factures, mais la qualité du service ne suit pas ! Pourquoi avons-nous pu avoir de l’électricité pour un concert et pas pour vivre décemment ? » s’interroge une commerçante excédée.
Face à la grogne populaire, les autorités locales restent étonnamment silencieuses. Si les leaders associatifs s'était félicité de l’organisation sans faille du concert de Fally Ipupa, leurs absences de réactions face à cette crise électrique est perçue comme un affront par la population.
Pour beaucoup, le contraste est saisissant : des moyens colossaux déployés pour une soirée de fête, mais un manque criant d’investissements pour résoudre un problème structurel qui mine le quotidien des Oyemois depuis des années.
La population réclame des mesures immédiates et des réponses claires. Combien de temps encore Oyem devra-t-elle supporter ces coupures d’électricité à répétition ? La SEEG et les autorités locales sont attendues au tournant pour éclairer – au sens propre comme au figuré – une population à bout de patience.
Pour l’instant, une seule certitude demeure : après la lumière des projecteurs, l’ombre d’Oyem rappelle tristement que le chemin vers un développement durable reste encore long et sinueux.
La Une Woleuntemoise 2025
Ajouter un commentaire
Commentaires