Minvoul, 15 janvier 2025 Ce week-end, la place de l'Indépendance de Minvoul a été le théâtre d'une mobilisation sans précédent. Le collectif des enseignants non décisionnaires confessionnels s'est rassemblé en masse, dans une ambiance empreinte de gravité et de détermination, pour revendiquer leurs droits et exiger des réponses claires de la part des autorités. Sous la houlette de M. Émane Zeng Guy, coordinateur provincial adjoint en charge du Haut-Ntem, les enseignants ont exprimé leurs doléances avec force et conviction.
Au cœur des préoccupations du collectif figure la question des postes budgétaires. Promis il y a près de deux ans par le président de la transition, ces postes devaient régulariser la situation des enseignants non décisionnaires. Pourtant, aucune concrétisation n’a été observée. M. Zeng Guy, dans un discours poignant, a interpellé les autorités religieuses sur ce manquement : « Où sont passés les postes budgétaires promis ? Nous exigeons des réponses immédiates et transparentes. » Ses propos, accueillis par des salves d’applaudissements, traduisent l’exaspération des enseignants, lassés des promesses non tenues.
Confronté à ce silence assourdissant, le collectif a décidé de passer à l’action. Une grève illimitée dans l'ensemble des établissements confessionnels du bassin pédagogique est désormais envisagée. « Cette grève n’est pas un caprice, mais une nécessité. Nous devons nous faire entendre pour obtenir ce qui nous est dû », a déclaré M. Zeng Guy, le ton ferme. Cette décision, bien que drastique, reflète la détermination des enseignants à obtenir justice et reconnaissance.
En ultime recours, le collectif n’exclut pas la fermeture des écoles confessionnelles où ils exercent. Une mesure radicale, mais considérée comme nécessaire si les autorités persistent dans leur inaction. « Si les conditions ne changent pas, nous n’aurons d’autre choix que de fermer les établissements. Nous ne pouvons plus continuer ainsi », a averti M. Zeng Guy. Une telle fermeture serait un coup dur pour la communauté éducative, impactant directement les élèves et leurs familles.
En ultime recours, le collectif n’exclut pas la fermeture des écoles confessionnelles où ils exercent. Une mesure radicale, mais considérée comme nécessaire si les autorités persistent dans leur inaction. « Si les conditions ne changent pas, nous n’aurons d’autre choix que de fermer les établissements. Nous ne pouvons plus continuer ainsi », a averti M. Zeng Guy. Une telle fermeture serait un coup dur pour la communauté éducative, impactant directement les élèves et leurs familles.
Le collectif lance un appel pressant aux autorités religieuses et à l'État pour une prise de responsabilité rapide et concrète. « Nous sommes à un point critique. Il est temps que les autorités prennent leurs responsabilités pour éviter une crise éducative majeure », a conclu M. Zeng Guy.
Cette mobilisation marque une étape cruciale dans la lutte des enseignants pour la reconnaissance de leurs droits. Alors que Minvoul attend avec impatience une réponse des autorités, les enseignants restent fermes dans leur volonté de se faire entendre. La balle est désormais dans le camp des décideurs, qui devront agir pour éviter une paralysie totale du système éducatif confessionnel dans le Haut-Ntem.
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Commentaires
Je me demande si nous sommes réellement dans le nouveau Gabon comme disait le président ? Dès la prise du pouvoir par les militaires, beaucoup pensaient au changement,a la melioration de conditions de vie puisque les discours du président de la transition lors de son avènement au pouvoir ont rassurés les gabonais malheureusement aujourd'hui nous constatons que rien n'a changé.pourquoi mentir tout un peuple qui avait confiance en vous ? Pourquoi tenir les promesses que vous ne pouvez pas réalisé ? Vous avez taxez Ali de tout et de rien en disant aux Gabonais que venez pour changer alors que en réalité c'est du scénario.c'est ça le nouveau Gabon dont vous parlez ? C'est ça la restauration ? C'est ça donner la dignité aux Gabonais ? Vous vous moquez de vous même.ne soyez pas surpris si les enseignants non salariés votent contre le président de la transition puisque dans cette transition beaucoup n'ont trouver leur compte.