Dr Guy Patrick OBIANG NDONG favorable au "oui" pour le référendum.

Publié le 3 septembre 2024 à 00:05

Le vendredi 30 août 2024, le Docteur Guy Patrick Obiang Ndong, ancien Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, a rompu son silence en accordant un entretien exclusif à Radio 9 depuis sa résidence privée d'Ésssong-Okuigne, Oyem. À l'occasion du premier anniversaire du Coup de libération du 30 août 2023, il s'exprime sur la situation politique actuelle et salue les réalisations du Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma.

Monsieur le Ministre, bonjour. Un an après que le gouvernement auquel vous apparteniez a été chassé du pouvoir, quelle est votre perception de la situation actuelle ?

Guy Patrick Obiang Ndong : Bonjour et merci pour l'opportunité de m'exprimer sur Radio 9 en ce jour marquant le premier anniversaire du Coup de libération. Le 30 août 2023, pour beaucoup de Gabonais, a été perçu comme une libération, tandis que pour nous, membres du gouvernement de l'époque, ce fut un coup dur à encaisser. Avec du recul, on constate que le Président de la Transition, 

Brice Clotaire Oligui Nguéma, porte un projet ambitieux pour le Gabon, tant sur le plan infrastructurel, économique que social. Après un an, il est évident que ce changement était nécessaire pour insuffler une nouvelle dynamique, touchant l'ensemble de la population. Aujourd'hui, il est indéniable que le pays connaît une transformation positive, largement appréciée par le peuple.

Qu'est-ce qui a manqué à votre gouvernement pour agir aussi efficacement que le CTRI en moins d'un an ?

Guy Patrick OBIANG NDONG : L'action. Nous avions des réflexions pertinentes et des projets solides, mais il manquait cette capacité à passer à l'acte. Le Président de la Transition, qui faisait partie de notre équipe, a mis fin à cette inertie, d'où le terme "coup de libération". Il s'agissait de libérer les énergies positives pour que les actions soient réalisées, de sortir le Gabon de cette nonchalance politique et administrative qui nous paralysait. Ce n'est ni l'opposition ni le PDG qui ont gagné, c'est le Gabon. Il est regrettable que certains se comportent en vainqueurs, profitant de la situation pour stigmatiser les autres. Nous devons nous rappeler que c'est l'amour du Gabon qui nous unit tous.

 

Vous parlez de nonchalance politique et administrative, comment expliquer cet état après plus de 50 ans de pouvoir ?

La longévité d'un régime peut entraîner une certaine lassitude. Il faut reconnaître que tout le monde fait aujourd'hui le procès du PDG, mais qui n'a pas été au PDG ? De nombreux opposants actuels ont débuté au sein du PDG, certains étaient ministres sous Omar Bongo ou Ali Bongo. Le Président de la Transition le répète souvent : il n'y a plus de PDG ni d'opposition, c'est le Gabon d'abord.

Quel bilan tirez-vous de votre passage au gouvernement ?

Guy Patrick Obiang Ndong : En tant que Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, j'ai mené un vaste programme d'investissement, notamment avec la construction et la réhabilitation de structures sanitaires comme les hôpitaux départementaux de Mitzic et Medouneu, ou encore les travaux actuels du CHR d'Oyem. Toutefois, on aurait pu faire mieux. La Transition a permis d'accélérer le processus de transformation du Gabon pour le bien-être des populations.

Vous avez été accusé de détournement de fonds pendant la crise de la Covid-19 et d'autres projets, qu'en est-il de ces accusations ?

Guy Patrick Obiang Ndong : J'ai été surpris de voir circuler ces rumeurs sur les réseaux sociaux et dans les médias. Je n'ai jamais été impliqué dans la gestion financière du COPIL, mon rôle se limitait à l'aspect technique. Ces accusations sont le résultat de la délation et de la jalousie. Il est important de comprendre que le porte-parole d'une entité n'est pas responsable de la gestion financière ou des décisions administratives.

 

 

En tant que fils d'Oyem, quel bilan tirez-vous de votre action pour votre région ?

Guy Patrick Obiang Ndong : Bien que je ne sois pas devenu Ministre pour servir uniquement ma région, j'ai tout de même contribué à la réhabilitation du terrain de foot du stade d'Akoakam et à la mise en place de l'école de Santé d'Oyem.

Avez-vous décidé de vous rallier à la politique du Président de la Transition ? 

Guy Patrick Obiang Ndong : Rallier signifie que j'étais opposé, ce qui n'est pas le cas. J'ai préféré rester silencieux pour observer. Après un an, il est temps de soutenir activement la dynamique de développement du pays sous la direction du Président Oligui Nguéma. Le peuple commence à voir des réponses concrètes à ses besoins. Le véritable défi est que le peuple adhère pleinement à la politique du Chef de l'État.

Que pensez-vous de l'association Ossimane ?

Guy Patrick Obiang Ndong : L'association Ossimane joue un rôle essentiel dans le développement de la province du Woleu-Ntem. Avec le Président Oligui Nguéma comme Président d'honneur, elle prend une nouvelle dimension, similaire à l'association Tsoumou qui a transformé Ngouoni.

Votre mot de fin ?

Guy Patrick Obiang Ndong : Mon souhait est de voir le Gabon devenir un pays prospère où chaque citoyen est pris en compte grâce aux politiques publiques. Je soutiens le référendum à venir et j'appelle à voter "OUI" pour donner au Président Oligui Nguéma les moyens d'étendre ses réformes économiques et sociales.

Source : Bernadin Ngui Ngui Obiang
La UNE Woleuntemoise


Ajouter un commentaire

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire.