L'obscurité devenue une norme au grand désarroi des populations à Mitzic

Publié le 10 septembre 2024 à 01:24

C'est la situation actuelle dans la commune de Mitzic, où les conditions rappellent celles de l'âge de pierre, en plein 2024.

Les élèves font désormais leurs devoirs à la lampe tempête, tandis que la chaîne du froid est rompue dans les commerces d'alimentation, mettant en péril la sûreté sanitaire. La liste des désagréments est longue.

Ce retour forcé à la lampe tempête gêne et expose à des risques d'incendie. Malgré tout, les populations continuent d'espérer et s'en remettent à la transition, qui promet un avenir meilleur et affirme vouloir changer la situation en évitant les erreurs du passé. Comme le 

disait ma grand-mère : "Ekuru da wu kwuè, Da Wu ki Zokh", reformulé dans les termes de Molière, "le piège qui a tué un rat palmiste ne peut en aucun cas tuer un éléphant". Que ceux qui ont des oreilles entendent.

En attendant, du côté de la SEEG, on se défend de tout sauf de rien, affirmant qu'ils n'ont plus rien et que tout est à refaire. Pendant que les solutions de l'État, pourtant partenaire, se font attendre, les populations devront se contenter d'utiliser des moustiquaires. Le barrage FE2, promis comme une solution, est lui aussi attendu comme l'arrivée du Christ. Personne ne connaît ni l'heure ni le lieu de son inauguration, qui semble toujours reculer, sans que personne ne soit tenu pour responsable.

Les populations okanoises demandent à cette société, qui exaspère désormais les Gabonais, où est passé l'argent des clients, qui chaque mois respectent leurs engagements vis-à-vis d'un prestataire qui, hélas, n'honore pas les siens.

La Une WOLEUNTEMOISE 2024.


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